Un jeune talentueux qui vend du REV.


REV porte un sweater taille M disponible ici.

Depuis les collines de Santorin, il nous donne envie de partir en vacances dans son dernier clip “En Tête” sorti en juin dernier. Mais REV n’est pas seulement un voyageur, c’est un jeune homme plein d’énergie qui est prêt à tout pour arriver à ses fins. Ayant grandi sur la Riviera, il nous parle de ses premiers pas dans le rap et de son expérience marquante auprès d’un des grands noms du rap français.


Qui es-tu et comment t’es-tu retrouvé dans le monde du rap ?

Je m’appelle Rev, j’ai 19 ans, je suis belge et portugais, j’ai grandi à La Tour-de-Peilz et j’ai fait un apprentissage d’employé de commerce en assurance.

Le rap m’est venu naturellement après une peine de coeur à 14 ans. J’avais du mal à en parler à mes parents et à mes amis. Je me suis réfugié dans la musique, j’écrivais ce que je ressentais et je n’ai jamais décroché de ça. Ça m’a toujours apporté du bien d’écrire, comme une thérapie.

Où est-ce que tu enregistres tes sons ?

On a un studio à Vevey avec trois personnes et un matériel de très bonne qualité pour enregistrer. C’est là que j’ai enregistré mon premier son en décembre 2020, qui s’intitule “TOI” (clip ci-dessous).

Raconte-nous un peu comment tu vois le monde du rap à Vevey.

Il y a énormément de rappeurs à Vevey, certains sont là depuis très longtemps. Mais comme à Lausanne, il manque un projecteur sur les talents qui existent. Il y a eu ce projecteur sur la France et sur la Belgique. Je sens qu’il se tourne gentiment vers la Suisse et qu’on doit être prêts.

Qu’entends-tu par “être prêts” ?

Il faut qu’on ait de belles structures, des événements, des gens chauds, qu’on puisse défendre notre travail face à la France et la Belgique à travers notre envie de nous démarquer.

Des événements comme le Tremplin Transform Rap Factory qui a eu lieu à Genève vont permettre de faire cette différence.

Qu’est-ce que tu changerais dans le monde du rap en Suisse ?

Il y un gros manque de collaboration entre les rappeurs. Trop de gens font les choses de manière égoïste, quitte à mettre des bâtons dans les roues de ceux qui souhaitent aussi monter. Pour moi, c’est en collaborant ensemble et en s'encourageant que la Suisse pourra être sous le projecteur. Si un de nous arrive au top, ça ouvrira des portes pour les autres. Cette concurrence qui s’est instaurée dans le monde du rap en Suisse crée des murs pour chacun.

REV porte un sweater taille M disponible ici.

Qu’est ce qui te plaît le plus dans le monde du rap et qu’est-ce que cela t’apporte ?

Le fait de partir de rien et d’arriver à quelque chose de fini, travaillé et qui donne envie d’être écouté. Ce monde m’apporte que du plaisir. Des émotions, des rencontres et la possibilité de laisser parler sa créativité en studio, ça n’a pas de prix.

Quel(le)s rappeurs ou rappeuses t’inspirent ?

Il y a deux artistes qui m’ont particulièrement inspiré : O-boy et PLK. J’étais tombé sur le soundcloud de O-boy à ses débuts et j'ai directement croché. J’aime le mood qu’ils font passer à travers leurs paroles.

Raconte-nous une expérience qui t’as marquée depuis que tu es dans la musique ?

J’ai eu la chance de rencontrer Krisy, un rappeur belge originaire de Bruxelles, fondateur d’une marque de vêtements. Il a bossé avec Shay, Damso, PLK, Booba. Il a aussi mis en avant beaucoup d’artistes belges. 

J’allais en Belgique et je lui ai écrit, disant que je cherchais un studio pour enregistrer. Il a accepté 8h de session dans son propre studio. C’était comme un rêve pour moi, je n’ai pas réalisé ce qui m’arrivait. J’ai appris beaucoup plus en 8h de session avec lui qu’en 2 ans dans la musique. J’étais pas si bon à l’époque et il a pris le temps de donner ses conseils à un jeune comme moi qui débutait. J’ai pu enregistrer 2 sons. Humainement et musicalement, c’était ma meilleure expérience.

Et finalement, peux-tu nous dire d’où vient ton blaze?

J’ai eu un premier blaze que je ne dévoilerai pas (rire). Je suis quelqu’un qui voit toujours les choses en grand dans les projets que j’entreprends. J’ai beaucoup de rêves et je pense que c’est grâce à ses rêves qu’on arrive à atteindre ses buts. Le blaze Rev était pour moi une évidence et reflète cette manière de penser.


REV porte :


Précédent
Précédent

“Make Money Not Friends” : une collaboration à succès avec le designer Ludovic Strasser.

Suivant
Suivant

En tête-à-tête avec Pakissi